Ils nous ont bien eu, quand même, chez Volkswagen. C’est, en substance, ce que doivent se dire les propriétaires des 11 millions de modèles concernés par le trafic des tests d’émission sur les moteurs diesel. Menteurs ! Pollueurs ! Et comme scandale mondial ne pouvait pas aller sans perte collatérale, mercredi 23 septembre, le PDG de la marque allemande Martin Winterkorn a démissionné. Il avait bien essayé de faire son mea culpa public : « J’ai merdé » (traduction littérale). Manifestement, ça n’a pas suffit à sauver ni sa place ni l’honneur du groupe, qui vient de prendre un sacré coup de plomb dans la carrosserie. Trahis, les consommateurs réalisent que la Deutsche Qualität n’était, sur cette affaire du moins, qu’un leurre pour mieux vendre. Plutôt que de réfléchir à la voiture de demain, le constructeur a cherché à écouler ses Polluantes d’aujourd’hui. Après avoir épinglé VW, il faudrait passer la seconde : débattre de la fiabilité et de la pertinence de ces tests de manière générale, mais surtout du non sens, en France, de la politique de soutien inconditionnel au diesel. A deux mois de la très attendue COP21, le diesel pourrait faire tache d’huile.
Enfumés
Sur le même sujet
La 3e édition est déclarée ouverte !
30 septembre 2015
L’univers mystérieux de Thierry Guitard
30 septembre 2015
Lancement imminent des travaux !
30 septembre 2015
Reims et Châlons mutualisent leurs services
22 septembre 2015
Travaux intérieurs : quels sont les droits du ...
18 septembre 2015
La Coupe du monde de rugby s’installe ...
15 septembre 2015